L’écriture est un moyen de communication qui représente le langage à travers l’inscription de signes sur des supports variés. C’est une forme de technologie qui s’appuie sur les mêmes structures que la parole, comme le vocabulaire, la grammaire et la sémantique, mais avec des contraintes additionnelles liées au système de graphies propres à chaque culture.
Dans les sociétés humaines émergentes, le développement de l’écriture est probablement lié à des exigences pragmatiques comme l’échange d’informations, la tenue de comptes financiers, la codification des lois et l’enregistrement de l’histoire.
Dans l’Égypte antique et en Mésopotamie, l’écriture a pu évoluer pour l’élaboration des calendriers et la nécessité politique de consigner les événements historiques et environnementaux.
Ainsi, l’écriture a joué un rôle dans la conservation de l’Histoire, la diffusion de la connaissance et la formation du système juridique.
Le résultat de l’écriture est généralement un texte dont le destinataire est le lecteur.
Première écriture
Le sumérien semble être la plus ancienne langue écrite connue (IVe et IIIe millénaires av. J.-C.), sous une forme d’écriture appelée le cunéiforme. Cette écriture a été plus tard reprise pour l’akkadien, l’ougaritique, l’amorrite et l’élamite, ainsi que par les rois égyptiens qui voulaient communiquer avec leurs provinces du Proche-Orient et les rois mésopotamiens.
Art litéraire – La poésie
La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l’expressivité de la forme, les mots disant plus qu’eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style). Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle a pu lui trouver une fonction et une expression différente, à quoi s’ajoute l’approche propre à la personnalité de chaque poète.
Poésie s’écrivait jusqu’en 1878poësie (le tréma marquait une disjonction entre les voyelles o et e). Le terme « poésie » et ses dérivés « poète », « poème » viennent du grec ancien ποίησις (poiesis), le verbe ποιεῖν (poiein) signifiant « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âgetrouvère et troubadour. Le poète, héritier d’une longue tradition orale, privilégie la musicalité et le rythme, d’où, dans la plupart des textes poétiques, le recours à une forme versifiée qui confère de la densité à la langue. Le poète recherche aussi l’expressivité par le poids accordé aux mots comme par l’utilisation des figures de style et au premier chef des images et des figures d’analogie, recherchées pour leur force suggestive.
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2016/09/supplication-1.png450300Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2021-04-01 15:49:102021-09-28 16:04:05Le bonheur perdu
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2015/09/la-duchesse-le-soir-avec-sa-peine.jpg391306Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2021-04-01 15:38:282021-09-28 16:06:31le beau matin
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2015/10/femme-qui-séveille.png273400Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2021-04-01 15:26:162021-09-28 16:07:44Le bonheur
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2017/01/gigoter-est-bon-pour-la-sante.jpg230406Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2021-04-01 14:53:032021-09-28 16:09:31L’amour tendresse
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2017/01/il-faut-bouger.jpg520406Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2020-12-12 15:54:432021-04-01 15:29:57Je t’aime
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2015/09/la-duchesse-le-soir-avec-sa-peine.jpg391306Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2020-12-12 15:39:432020-12-12 15:45:15Aimer, c’est de ne mentir plus
Dans le vaste océan de la vie, j’ai rencontré un soir, une sirène exceptionnelle, Une figure de proue, si jolie, aussi belle qu’une image rare, que l’on admire sans gêne. Elle semblait braver toutes les tempêtes, s’enfonçant au ras des mers, pour ressortir plus fière. Aucune vague ne semblait la distraire, on la disait faite de fer, solide, tranquille et ferme.Lire la suite
https://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2015/10/jeune-fille-dans-la-lande.jpg244206Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2019-06-09 19:03:492020-12-11 15:40:03Ma sirène, son altesse
Auteur de poésies, Erick de Noailles (Erick François Maurice Anne de Noailles) est de descendance roumaine par sa grand mère Anna-Élisabeth de Noailles. Née au 40, rue Scheffer à Paris, Erick est le fils du comte de Noailles, lui-même fils d’Anna de Noailles la célèbre poétesse française.
Son père était Anne Jules Emmanuel Grégoire de Noailles, sa mère, Hélène Catherine de Wendel. Il est comte de Noailles.
Quelques poèmes d’Érick de Noailles (pour vous faire patienter).
L’amourtendresse
Un beau jour on s’ouvre à la vie Tout paraît beau et lumineux On apprend chaque chose et chaque envie Tout est neuf et merveilleux On passe d’une vie solitaire et sans amis Á la richesse extraordinaire d’une vie à deux Et même si la vie se charge de nos envies Même si le temps rend moins beau et lumineux Il reste un amour fort, un attachement solide Une tendresse infinie qu’on peut lire dans ses yeux
Erick de Noailles.
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La femme qui s’éveille
Dans le jour qui se lève, Tu sors lentement de ton sommeil. Tes yeux clairs qui s’éveillent, Chassent le dernier de tes rêves. Tu renais à la vie consciente, Comme si tu redoutais mon absence ! Tu cherches de ta main hésitante, La preuve encore chaude de ma présence. Quand tes doigts se posent enfin sur moi, Tu soupirs doucement sans vraiment savoir pourquoi, Tu te sens si heureuse de me savoir près de toi. Puis quand mes lèvres se posent sur les tiennes, Comme la caresse du vent dans la plaine, Tu sais qu’enfin le jour se lève, Et tu sors doucement de ton sommeil Erick De Noailles
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Le bonheur
Il est partout autour de toi Dans un sourire dans une voix Derrière un mot ou une phrase Dans un sanglot dans une larme Derrière un geste de tendresse Ou dans un reste de tristesse Il ne se calcule pas Il ne se demande pas Il se découvre un jour Grandit avec l’amour Et même s’il se vit discrètement Il n’en est que plus éclatant C’est dans toutes ces couleurs Qu’on reconnaît le bonheur
Erick de Noailles
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Le beau matin
Dans la grisaille du matin, je regarde par la fenêtre Le regard embrumé de sommeil, tournant la manivelle Je suis, absent, le lent mouvement de la persienne Les yeux portant au loin, au-delà de ce qui paraît être Je devine la nature, qui semble endormie et blême. Cet arbre qui s’agite lentement sous la brise du matin Comme si, lui aussi s’étonnait de voir bouger quelqu’un, La grande cour vide, comme une autoroute sans fin Au milieu d’un immense et solitaire désert de sable fin S’étire paresseuse, et semble disparaître dans le lointain Tous ces chênes qui l’entourent, puissants et tranquilles Donnent l’impression de menacer quiconque oserait venir Troubler le calme et la quiétude de ce moment paisible. Sous la caresse du vent matinal, ils frissonnent eux aussi. Aucun son, aucun bruit, la vie semble encore endormie. Soudain un oiseau chante, un autre s’envole brusquement Un coq dans le lointain, d’un cri hésitant, porté par le vent, Semble avertir craintif, qu’un des plus grands évènements Accompagnant la brise du matin, et en prenant son temps, Prépare inexorablement le monde et son endormissement. Brusquement, l’orient se teinte de rouge à travers les arbres On les dirait s’embraser seuls au cœur d’une île de flammes. Le soleil livre un combat victorieux contre les ténèbres du soir De l’or glisse dans les chênes, quelques heures avant, blafards Et au beau milieu du cercle de lumière, volent des ombres noires Nuée frémissante, flottant au vent du matin, comme réanimée Par la chaleur de l’astre lumineux, redonnant la vie au ciel d’été Le battement de leurs ailes, comme alanguis par la nuit passée Redevient vif et frétillant. Leurs petits cris de plaisir satisfaits Redonnent au silence jusque là pesant, comme un air de gaieté La vie paraît renaître en même temps que renaissent les couleurs Les arbres s’agitent comme s’ils se remettaient à croire au bonheur Dans la cour, quelques instants auparavant, sans vie et sans chaleur, On peut voir s’envoler tous les oiseaux du parc, désormais sans peur. Et… quelques secondes après… la nature sortit de sa torpeur…
Erick de Noailles.
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Le bonheur perdu
J’ai découvert sans l’avoir su, le bonheur Il était là, tapi au fond de moi Je l’avais en moi et je ne le savais pas Je l’ai trouvé un jour sans savoir qui il était Il est sorti si vite, comme un renard dans un fourré Prudent comme un nouveau-né Timide comme une jeune mariée Je l’ai attrapé, et plus jamais lâché J’avais trouvé, et je l’ai tu, le bonheur Il a grandi en moi à l ‘age de l’innocence De mes moments de joie, il en était l’essence Il me faisait rire, sourire, prendre goût à la vie Et si parfois l’envie me prenait de partir Il m’aidait en partie à croire en l’avenir J’ai toujours su au fond que je n’étais jamais seul Qu’une sorte d’ambition, m’aidait à franchir quelques seuils J’étais guidé sans l’avoir vu, par mon bonheur Partout comme un vrai compagnon il était près de moi Et même dans l’abandon il me donnait la joie Il était le bouffon et moi j’étais le roi Dans ces moments, la solitude n’existait pas Je respirais la vie à plein poumon Rien ne troublait mon petit monde Ma vie tourbillonnait en plein cœur d’une ronde J’avais trouvé sans l’avoir cru, le bonheur Mais, dans les espoirs de mon enfance Dans l’innocence de mon passé Dans le trou noir de mes absences Dans le silence de mes pensées Et la souffrance d’un cœur brisé Après avoir si longtemps cherché J’ai par malheur perdu, mon bonheur.
Erick de Noailles
À la mémoire de…
La mémoire.
Pendant des années, tu m’as permis de m’évader
Toute ma vie, j’ai senti ta présence à mon côté
Pour ressentir la joie, je faisais appel à toi
Dans mes moments de tristesse, tu étais encore là
Tu savais doser ma peine et mon fardeau trop lourd.
Changer ma gêne en un instant très court
À aucun moment je n’ai pris conscience que sans toi
Ce serait difficile, terrible et dur pour moi. Lire la suite
http://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.png00Erick de Noailleshttp://erick-de-noailles.com/wp-content/uploads/2019/05/ERICK-de-NOAILLES1394x232-1030x171.pngErick de Noailles2019-05-14 19:58:342020-12-18 10:28:41La Poésie d’Érick de Noailles
L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son. L’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres. Finalement elle communique ainsi la pensée de la main aux yeux.
Les hiéroglyphes
Le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens, que Champollion réalisa en 1822 après des siècles d’essais infructueux, a bouleversé la conception que l’Occident se faisait jusqu’alors de l’écriture. Non seulement ces figures pittoresques que l’on interprétait par tradition comme des symboles ou des copies réalistes se révélaient être des signes, mais on leur découvrait aussi une faculté qui semblait depuis toujours réservée en propre à l’alphabet, la transcription phonétique des mots. Le dessin d’une bouche pouvait se lire « bouche », mais il notait également le son r, le dessin d’une chouette le m, celui d’une caille le w… Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune, né le à Figeac (Lot) et mort le à Paris. C’était un égyptologue français. passionné par l’Égypte. Premier à déchiffrer les hiéroglyphes, Champollion est considéré comme le père de l’égyptologie. Il disait de lui-même : « Je suis tout à l’Égypte, elle est tout pour moi ».
L’utilité de l’écriture
Lorsque les sociétés humaines ont émergé, le développement de l’écriture a été dicté par des exigences pragmatiques telles que l’échange d’informations, la tenue de comptes financiers, la codification des lois et l’enregistrement de l’historique. Vers le IVe millénaire avant notre ère, la complexité du commerce et de l’administration en Mésopotamie a dépassé la mémoire humaine et l’écriture est devenue un moyen plus fiable d’enregistrer et de présenter les transactions de manière permanente.En Égypte ancienne et en Amérique centrale , l’écriture peut avoir évolué à travers un calendrier et une nécessité politique pour l’enregistrement d’événements historiques et environnementaux.
L’écriture est un moyen de communication humaine qui représente le langage et les émotions avec des signes et des symboles. Dans la plupart des langues, l’écriture est un complément à la parole ou à la langue parlée . L’écriture n’est pas une langue, mais un outil permettant de faire lire les langues. Dans un système langagier, l’écriture repose sur plusieurs des mêmes structures que la parole, telles que le vocabulaire , la grammaire et la sémantique, auxquelles s’ajoute la dépendance d’un système de signes ou de symboles. Le résultat de l’écriture est appelé texte et le destinataire du texte est appelé lecteur . Les motivations pour écrire comprennent la publication , la narration, la correspondance, la tenue de dossiers et le journal. L’écriture a joué un rôle déterminant dans la préservation de l’ histoire , la préservation de la culture, la diffusion des connaissances par le biais des médias et la formation de systèmes juridiques.
Poésie Charlie Chaplin.
L’écriture artistique
L’écriture élevée à la position de réalisation artistique se partage en plusieurs domaines. Elle peut donner des romans, des livres, des synoptiques ou des récits. Et il y a le domaine particulier de la poésie. C’est l’art de créer des textes, dit poèmes, qui évoquent fortement des impressions, des émotions, etc… Mais aussi l’ensemble des poèmes sert à exprimer quelque chose grâce :
Pendant des années, tu m’as permis de m’évader. Toute ma vie, j’ai senti ta présence à mon côté. Pour ressentir la joie, je faisais appel à toi. Dans mes moments de tristesse, tu étais encore là.Lire la suite
Le bourdonnant été, doré comme du miel Parfumé de citrons, de résine et de menthe Balance au vent sucré son rêve sensuel Et baigne son visage au clair de l’eau dormante
Les pesants papillons ont alangui les fleurs Le cytise odorant et la belle mélisse Infusent doucement dans la grande chaleur Le soleil joue et luit sur les écorces lissesLire la suite
D’origine gréco-roumaine, Anna de Noailles est née à Paris, où elle vécut de 1876 jusqu’à sa mort, en 1933.
Anna de Noailles composa :
Neuf recueils de poèmes.
Trois romans (dont le savoureux Visage émerveillé, en 1904).
Un livre combinant histoires courtes et méditations sur les relations hommes-femmes (Les Innocentes, ou La Sagesse des femmes, 1923).
Un recueil de proses poétiques (Exactitudes, 1930).
Et une autobiographie couvrant son enfance et son adolescence (Le Livre de ma vie, 1932).
Distinctions
Anna de Noailles fut la seule femme poète de son temps à recevoir les plus hautes distinctions publiques. Des jugements critiques ultérieurs confirment que cette reconnaissance était méritée. Reflétant la situation d’Anna de Noailles entre romantisme et modernisme, un écart entre forme et contenu caractérise sa poésie. En effet, des concepts et des images dynamiques s’efforcent de dissoudre une structure qui reste largement classique.
Elle s’engage dans un dialogue avec son héritage littéraire français tout en trouvant une source d’inspiration dans le paganisme grec. En puisant dans la pensée radicale de Nietzsche, Anna de Noailles est parvenue à construire une vision poétique originale. Son œuvre peut être décrite en termes dionysiens – extatique, sensuelle, érotique, ludique, quelquefois violente. Elle toujours marquée par un courant tragique qui devient plus manifeste vers la fin de sa vie.
A la nuit Bittô Dissuasion Il fera longtemps clair ce soir Il n’est pas un instant L’ardeur L’automne L’empreinte L’hiver L’innocence L’inquiet désir L’offrande à la nature L’orgueil La chaude chanson La cité natale La conscience La jeunesse La journée heureuse La mort dit à l’homme… La mort fervente La nuit, lorsque je dors La tristesse dans le parc La vie profonde Le baiser Le cœur Le jardin et la maison Le pays Le repos Le temps de vivre Le verger Les parfums Les paysages Les rêves Les saisons et l’amour Ô lumineux matin Paroles à la lune Plainte Soir d’été Vivre, permanente surprise ! Voix intérieure Vous êtes mort un soir
Auteure de poésies, la comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, née Bibesco Bassaraba de Brancovan, est aussi une romancière française. Elle est d’origine roumaine. Elle a compté pour bon nombre de personnage connu, voir célèbre. Née à Paris le elle meurt à Paris le .
Anna de Noailles est la fille d’un expatrié roumain âgé de 50 ans. Le prince Grégoire Bibesco Bassaraba de Brancovan. Lui-même fils du prince valaque Georges Bibesco (En roumain: Gheorghe Bibescu). Sa mère est la princesse Zoé Bassaraba de Brancovan (en roumain: Brâncoveanu). Elle a eu Anna à l’age d‡e 21 ans.
Sa mère :
Zoé Bassaraba de Brancovan est la pianiste grecque née à ConstantinopleRaluca Moussouros (ou Rachel Musurus). Paderewski lui a dédié nombre de ses compositions. Elle est la petite fille du prince Stéphane Bogoridi (né à Kotel, une ville du centre de la Bulgarie), homme d’État ottoman de haut rang. Après la guerre russo-turque de 1828-1829 et le traité d’Andrinople , il fut conseiller de Mahmud II , qui lui donna le titre de prince et le nomma gouverneur de l’île de Samos. Il ne visita Samos qu’une seule fois en 1839 et dirigea l’île depuis Istanbul . Bogoridi, qui a renommé la capitale de l’île Stefanopolis, était détesté par la population grecque locale en raison de son règne arbitraire. Les Samiens se révoltèrent contre lui en 1849 et le firent renvoyer par le sultan en 1850.
Sous Abdülmecid I , Bogoridi était membre du Conseil Tanzimat et conseiller impérial. Il obtint la permission d’Abdülmecid pour la construction d’une église orthodoxe bulgare à Istanbul. et fit don de sa maison à Fener (1849)
En 1849, il fit don de sa propriété, située au quartier du Phanarà de Constantinople (Fener), pour les besoins religieux de ses compatriotes. Le premier étage de la maison en bois de Stéphane Bogoridi fut transformé en une chapelle, inaugurée le 9 octobre 1849. Plus tard, elle donna lieu à une modeste église nommée « Saint Stéphane », saint protecteur du donateur Stéphane Bogoridi – et fut connue comme l’Église en bois. Le 25 juin 1890, un décret du Sultan autorise l’Exarchat bulgare à ériger une nouvelle église sur l’emplacement de l’église en bois. La première pierre est posée par l’Exarque Joseph Ier le 27 avril 1892. Le projet fut confié à l’architecte arménien Hovsep Aznavour, qui proposa une ossature de métal plus légère que le béton armé, le sol n’étant pas assez résistant. La société autrichienne R. Ph. Wagner remporta le concours international pour la fabrication des pièces préfabriquées de l’église. Ces pièces furent transportées à Istanbul par bateau en passant par le Danube et la mer Noire. L’assemblage prit un an et demi et fut terminé en 1896. De style néo-classique et néo-baroque, l’église est faite de structures d’acier recouvertes de plaques de tôle et de fonte, maintenues par des boulons et des soudures. Elle est richement décorée de fer forgé. L’intérieur venait aussi de Vienne – des colonnes corinthiennes, des anges, des motifs floraux soudés ou arrimés par des boulons. Le style de l’intérieur porte l’influence de l’Art nouveau, dont il est le premier exemple à Istanbul. L’iconostase orthodoxea été commandée en Russie, tout comme les six cloches. La consécration solennelle de la nouvelle église en fer dédiée à Saint Stéphane a lieu le 8 septembre 1898 par l’Exharque Joseph Ier. La construction a bénéficié de l’expérience des églises de fer de la seconde moitié du XIXe siècle. Ce type d’église transportable fut une invention britannique pour les colonies anglaises éloignées comme l’Australie. Dans sa cour se trouvent les tombeaux des militants religieux bulgares Ilarion Makariopolski, Avxenti Velechki, Melati Velechki et Paissï de Plovdiv.
Sa tante :
La princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne. De la fin du XIXe siècle jusqu’à sa mort en 1902. Anna de Noailles est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust.
Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna de Brancovan mène une vie privilégiée.
Son enfance
Elle reçoit son instruction presque entièrement au foyer familial, parle l’anglais et l’allemand en plus du français et a une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et les poésies. La famille passe l’hiver à Paris et le reste de l’année dans sa propriété, la Villa Bassaraba à Amphion, près d’Évian sur la rive sud du lac Léman.
Les poésies d’Anna de Noailles porteront plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l’exubérance de la nature des bords du lac sur l’environnement urbain dans lequel elle devra par la suite passer sa vie. Elle a écrit plus tard quelques poésies à ce sujet.
La contesse Anna de Noailles.
Son mariage
Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth, dite Anna, épouse à l’âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l’époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979) et un petit fils, le comte Erick (1956).
Savie
Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et auteur de poésies patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d’Emmanuel Berl, mort de tuberculose à 24 ans en 1912.
Elle fut également rendue responsable du suicide, en 1909, du jeune Charles Demange, un neveu de Maurice Barrès qui souffrait pour elle d’une passion dévorante qu’elle ne partageait pas.
Elle était aussi membre de l’Académie roumaine. En 1902, elle reçoit le prix Archon-Despérouses. En 1920, son premier recueil de poèmes (Le Cœur innombrable) est couronné par l’Académie française. Durant l’année 1921, elle en reçoit le Grand prix de littérature. Plus tard, l’Académie française créera un prix en son honneur.
Elle a été décorée de l’ordre du Sauveur de Grèce et de Pologne.
Son œuvre, ses poésies
Anna de Noailles a écrit :
Trois romans :
La Nouvelle Espérance (1903)
Le Visage émerveillé (1904)
La Domination (1905)
Une autobiographie :
Le Livre de ma vie (1932)
Un grand nombre de poésies :
Le Cœur innombrable (1901)
L’Ombre des jours (1902)
Les Éblouissements (1907)
De la rive d’Europe à la rive d’Asie (1913)
Les Forces éternelles (1920)
Poème de l’amour (1924)
Passions et Vanités (1926)
L’Honneur de souffrir (1927)
Exactitudes (Grasset, 1930)
Choix de poésies, Fasquelle (1930)
Derniers Vers (1933)
Les Vivants et les Morts (1913)
Poèmes d’enfance (1929)
Les Innocentes, ou la Sagesse des femmes (1923)
Son lyrisme passionné s’exalte dans une œuvre de poésies qui développe, d’une manière très personnelle, les grands thèmes de l’amour, de la nature et de la mort.
Témoignages de contemporains
« Impossible de rien noter de la conversation. Mme de Noailles parle avec une volubilité prodigieuse ; les phrases se pressent sur ses lèvres, s’y écrasent, s’y confondent ; elle en dit trois, quatre à la fois. Cela fait une très savoureuse compote d’idées, de sensations, d’images, un tutti-frutti accompagné de gestes de mains et de bras, d’yeux surtout qu’elle lance au ciel dans une pâmoison pas trop feinte, mais plutôt trop encouragée. (…) Il faudrait beaucoup se raidir pour ne pas tomber sous le charme de cette extraordinaire poétesse au cerveau bouillant et au sang froid. »
— André Gide, Journal, 20 janvier 1910, Gallimard (Folio : Une anthologie), 1951/2012, p. 109-110.
« Mme Mathieu de Noailles aime les approbations (…) Elle voudrait la croix, l’Arc de Triomphe, être Napoléon. C’est l’hypertrophie du moi. Mais elle est le déchaînement, aurait dû vivre à l’époque alexandrine, byzantine. c’est une fin de race. De plus elle voudrait être aimée de tous les hommes qui aiment d’autres femmes qu’elle (…), elle aurait dû épouser le soleil, le vent, un élément. »
— Abbé Mugnier, Journal, 24 novembre 1908 – Mercure de France, coll. « Le Temps retrouvé », 1985, p. 174
« Achevé le roman : Le Visage émerveillé (…) pour la forme, il y a là du nouveau, des instantanés, et des inattendus. Des sensations qui deviennent des sentiments. Des couleurs, des saveurs, des odeurs prêtées à ce qui n’en avait pas jusqu’ici. Mme de Noailles a renchéri sur Saint-François d’Assise : elle se penche encore plus bas, elle dit au melon blanc : » Vous êtes mon frère », à la framboise, » Vous êtes ma sœur » ! Et il y a encore et surtout des joies subites, des désirs qui brûlent, de l’infini dans la limite… »
— Abbé Mugnier, Journal, 1er décembre 1910, p. 197
« Le poète des Éblouissements était au lit, dans une chambre sans luxe (…) Une volubilité d’esprit et de paroles qui ne me permettait pas toujours de la suivre (…) Elle m’a dit combien elle aimait Michelet, l’idole préférée, admire Victor Hugo, aime moins Lamartine, admire Voltaire, Rousseau, préfère George Sand à Musset (…) Aujourd’hui, elle n’a plus de vanité (…) Même ses vers les plus lyriques sur le soleil, elle les écrivait avec le désir de la mort. Elle n’était pas joyeuse… Très amusantes anecdotes sur la belle-mère, à Champlâtreux, contées avec un esprit voltairien (…) Elle avait pensé à cette chapelle en écrivant le Visage émerveillé. Elle a écrit sur la Sicile des vers encore inédits (…) à l’intelligence, elle préfère encore la bonté ». »
— Abbé Mugnier, Journal, 2 décembre 1910, p. 198 et 199
« Elle était plus intelligente, plus malicieuse que personne. Ce poète avait la sagacité psychologique d’un Marcel Proust, l’âpreté d’un Mirbeau, la cruelle netteté d’un Jules Renard. »
— Jean Rostand, préface à Choix de poésies d’Anna de Noailles, 1960
« Sacha Guitry admirait infiniment Mme de Noailles, mais qui n’admirait pas Anna de Noailles ? C’était un personnage extraordinaire, qui avait l’air d’un petit perroquet noir toujours en colère, et qui ne laissait jamais placer un mot à personne. Elle recevait dans son lit, les gens se pressaient en foule dans sa ruelle […] et cela aurait pu être un dialogue étourdissant mais c’était un monologue bien plus étourdissant encore […] Sacha m’a dit d’elle : quand on l’entend monter l’escalier on a toujours l’impression qu’il y a deux personnes en train de se parler, et quand elle redescend, il semble qu’une foule s’éloigne. »
— Hervé Lauwick, Sacha Guitry et les femmes
« Elle surgit d’une porte-fenêtre, précédée d’une multitude de cousins multicolores comme dans un ballet russe. Et elle avait l’air d’une fée-oiselle condamnée par le maléfice d’un enchanteur à la pénible condition de femme (…). Il me semblait que si j’avais pu prononcer le mot magique, faire le geste prescrit, elle eût, recouvrant son plumage originel, volé tout droit dans l’arbre d’or où elle nichait, sans doute, depuis la création du monde (…). Elle ne m’écoutait pas. Il était rare qu’elle le fit. Malheureusement, elle n’avait pas besoin d’écouter pour comprendre. (…). Je reçus tout à coup, en pleine figure, ses énormes yeux, elle rit de toutes ses dents et me dit : « Comment pouvez-vous aimer les jeunes filles, ces petits monstres gros de tout le mal qu’ils feront pendant cinquante ans ? »
— Emmanuel Berl, Sylvia, Gallimard, 1952, réédition 1994, p. 89-90
« Octave Mirbeau la ridiculise dans La 628-E8 (passage repris dans la Revue des Lettres et des Arts du 1er mai 1908), la montrant comme une « idole » entourée de « prêtresses » : « Nous avons en France, une femme, une poétesse, qui a des dons merveilleux, une sensibilité abondante et neuve, un jaillissement de source, qui a même un peu de génie… Comme nous serions fiers d’elle !… Comme elle serait émouvante, adorable, si elle pouvait rester une simple femme, et ne point accepter ce rôle burlesque d’idole que lui font jouer tant et de si insupportables petites perruches de salon ! Tenez ! la voici chez elle, toute blanche, toute vaporeuse, orientale, étendue nonchalamment sur des coussins… Des amies, j’allais dire des prêtresses, l’entourent, extasiées de la regarder et de lui parler.
L’une dit, en balançant une fleur à longue tige :
– Vous êtes plus sublime que Lamartine ! / — Oh !… oh !… fait la dame, avec de petits cris d’oiseau effarouché… Lamartine !… C’est trop !… C’est trop !
– Oui plus triste que Vigny ! / — Oh ! chérie !… chérie !… Vigny !… Est-ce possible ?
– Ou plus barbare que Leconte de Lisle… plus mystérieuse que Mæterlinck ! / — Taisez-vous !… Taisez-vous !
– Mais aussi plus universelle que Hugo ! / — Hugo !… Hugo !… Hugo !… Ne dites pas ça !… C’est le ciel !… c’est le ciel !
– Et encore plus divine que Beethoven !… / — Non… non… pas Beethoven… Beethoven !… Ah ! je vais mourir !
Presque pâmée, elle passe ses doigts longs, mols, onduleux, dans la chevelure de la prêtresse qui continue ses litanies, éperdue d’adoration. — Encore ! encore !… Dites encore ! » »
— Octave Mirbeau, La 628-E8, 1907, réédition Éditions du Boucher, 2003, p. 400.
L’orientation de ce portrait est reprise par l’ambassadeur de France à Bucarest le comte de Saint-Aulaire, dans ses mémoires qui loin de louer ses recueil de poésies, la montre sans-gêne, prétentieuse et monopolisant la conversation.
Charles Maurras fait d’Anna de Noailles l’une des quatre femmes de lettres qu’il prend comme exemplaires du romantisme féminin dont il voit une résurgence à la fin du XIXe siècle, aux côtés de Renée Vivien, Marie de Régnier et Lucie Delarue-Mardrus. Ces qualités sont aussi vantées par les travaux de la critique littéraire antiféministe Marthe Borély.
Anna de Noailles des poésies pour la postérité
Les établissements d’enseignement suivants portent son nom :
Un square, le square Anna-de-Noailles, à Paris, dans le 16e arrondissement, porte son nom en sa mémoire.
Quelques poésies
d’Anna de Noailles
A la nuit Bittô Dissuasion Il fera longtemps clair ce soir Il n’est pas un instant L’ardeur L’automne L’empreinte L’hiver L’innocence L’inquiet désir L’offrande à la nature L’orgueil La chaude chanson La cité natale La conscience La jeunesse La journée heureuse La mort dit à l’homme… La mort fervente La nuit, lorsque je dors La tristesse dans le parc La vie profonde
Le baiser Le cœur Le jardin et la maison Le pays Le repos Le temps de vivre Le verger Les parfums Les paysages Les rêves Les saisons et l’amour Ô lumineux matin Paroles à la lune Plainte Soir d’été Vivre, permanente surprise ! Voix intérieure Vous êtes mort un soir
D’origine française, Erick François de Noailles est née à Paris dans un hôtel particulier au 11 place des États-Unis. Vicomte de Noailles, il est le fils de Arthur Anne Marie Charles de Noailles prince de Poix, et de Madeleine-Marie-Isabelle Dubois de Courval. (1866-1900). Son arrière grand-mère est la poétesse Anna de Noailles.
Généalogie depuis Anna de Noailles
Mathieu de Noailles – Anna de Noailles.
Anne Jules Emmanuel Grégoire de Noailles – Hélène Catherine de Wendel.
François Joseph Eugène Napoléon de Noailles – Madeleine-Marie-Isabelle Dubois de Courval.
Henri Antoine Marie de Noailles – Marie de La Rochefoucauld.
Philippe de Noailles(1922-2011), duc de Mouchy, prince-duc de Poix.
Philippine de Noailles (1925), qui épousa (1946) Jean-Louis Sébastien Hubert, marquis de Ganay (1922).
Sabine de Noailles (1931-2010), qui épousa (1953) Nicolas Wyrouboff (1915-2009), français libre et Compagnon de la Libération.
Arthur Anne Marie Charles de Noailles – Madeleine-Marie-Isabelle Dubois de Courval.
Laure de Noailles.
Nathalie de Noailles.
Erick François de Noailles.
Antoine Henri Alexis Marie de Noailles (né et mort en 1893)
Philippine Marie Cécile Douce de Noailles – le prince Eugène II de Ligne (1893-1960).
Un poète
Comme sa grand-mère il est écrivain et poète. Son style est différent mais il a composé quelques petits chef-d’œuvre de littérature. Il est l’auteur de :
Neuf recueils de poèmes.
Deux romans.
Un livre d’histoire sur la noblesse française.
Et une autobiographie couvrant son enfance et son adolescence.
La poésie, de façon générale, est l’art de créer des textes, dit poèmes, qui évoquent fortement des impressions, des émotions, etc… C’est aussi l’ensemble des poèmes servant à exprimer quelque chose grâce au :
Nuits où meurent l’azur, les bruits et les contours, Où les vives clartés s’éteignent une à une, Ô nuit, urne profonde où les cendres du jour Descendent mollement et dansent à la lune,
Jardin d’épais ombrage, abri des corps déments, Grand cœur en qui tout rêve et tout désir pénètre Pour le repos charnel ou l’assouvissement, Nuit pleine des sommeils et des fautes de l’être,Lire la suite